PSG-Inter : Ousmane Dembélé – Marcus Thuram, un duel de potes pour toucher le graal
PSG-Inter : Ousmane Dembélé – Marcus Thuram, un duel de potes pour toucher le graal

PSG-Inter : Ousmane Dembélé – Marcus Thuram, un duel de potes pour toucher le graal

La finale de la Ligue des champions opposera le PSG à l’Inter samedi soir. Elle mettra aussi aux prises deux amis, Ousmane Dembélé et Marcus Thuram. Cette finale fera forcément un heureux et un malheureux… avant que les deux compères se retrouvent chez les Bleus.

Quarante-neuf Français ont déjà soulevé la Ligue des champions. La liste s’allongera encore samedi prochain à Munich. D’un côté, le Paris Saint-Germain, qui exploserait les compteurs avec Désiré Doué, Bradley Barcola, Ousmane Dembélé et compagnie. De l’autre, l’Inter Milan, qui, en plus de l’ancien vainqueur Benjamin Pavard, comptera largement sur Marcus Thuram. L’attaquant pourrait entrer dans l’histoire et réussir là où son père Lilian a échoué en 2003. Au détriment de son pote Ousmane Dembélé, avec qui il s’apprête à vivre une soirée inoubliable.

Vivre leur best life

Avec 18 buts, dont une madjer magnifique à Barcelone le 30 avril, Marcus Thuram réalise la meilleure saison de sa carrière. Son duo avec Lautaro Martinez fait des étincelles, à l’image du but inscrit par l’Argentin sur une remise délicieuse du Français, en une touche, contre le Bayern. Preuve de son importance : cette saison, son équipe perd 36 % de ses matchs quand Thuram ne joue pas. À l’inverse, quand il foule le terrain, les Nerazzurri ne perdent que 8,5 % de leurs rencontres.

La cote d’Ousmane Dembélé est encore plus élevée : le natif de Vernon affiche 33 buts en 48 matchs cette saison. Il vient d’être sacré meilleur buteur et meilleur joueur de la Ligue 1, succédant ainsi à Kylian Mbappé. Une réussite telle qu’il est aujourd’hui considéré comme l’un des favoris au Ballon d’or, qui sera remis le 22 septembre. Une grande partie des espoirs parisiens reposera sur ses épaules samedi soir, et réciproquement pour son ami Marcus Thuram chez les Intéristes.

Marcus Thuram et Ousmane Dembélé, un roman d’amitié

L’expérience donnerait un petit avantage à Dembélé, qui compte deux fois plus de matchs en Ligue des champions que son compatriote (65 contre 29) et qui a déjà vécu deux finales de Coupe du monde. Les cotes des paris sportifs penchent d’ailleurs légèrement du côté du PSG. Néanmoins, l’Inter a en sa faveur l’expérience récente d’une finale de Ligue des champions, perdue d’un rien contre Manchester City, en 2023, et le collectif créé par Simone Inzaghi paraît capable de tout surmonter.

« On parle tous les jours, on se chambre, glissait Dembélé il y a quelques jours. C’est l’un de mes meilleurs amis, je le regarde chaque week-end. C’est magnifique, on va savourer ces moments-là. Et j’espère que ça va bien se terminer pour moi ! » Tous les deux nés en 1997, à trois mois d’intervalle, le Parisien et le Milanais se sont rapidement côtoyés, dès leur adolescence, en équipe de France U17 puis U18. Et depuis leurs retrouvailles chez les A en 2021, leurs destins sont intrinsèquement liés.

Potes, coéquipiers et concurrents ?

Adversaires samedi, les deux amis se retrouveront dans la foulée, sous les mêmes couleurs cette fois, avec l’objectif de remporter la Ligue des nations. L’équipe de France disputera sa demi-finale contre l’Espagne le 5 juin, avant une éventuelle finale trois jours plus tard. Coéquipiers, Dembélé et Thuram seront aussi – un peu – concurrents. Didier Deschamps les a déjà associés à plusieurs reprises, notamment lors de l’Euro. La concurrence est néanmoins féroce, plus que jamais.

Kylian Mbappé est indiscutable, et Dembélé n’est pas loin de l’être au regard de ses six derniers mois. Thuram a de bons arguments pour compléter le trio, mais la bataille n’est pas gagnée : Michael Olise a marqué des points en mars, Désiré Doué commence à pousser et Rayan Cherki arrive, sans oublier Randal Kolo Muani. « On est toujours dans la réflexion sur l’animation offensive, pour qu’elle soit la plus dangereuse possible pour nos adversaires », répondait Deschamps devant la presse mercredi dernier, laissant toutes les portes ouvertes. Le sélectionneur aura le choix du roi. D’autant plus avec un attaquant – quel qu’il soit – fraîchement sacré champion d’Europe.

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