Comment construire l’équipe de football idéale
Comment construire l’équipe de football idéale

Comment construire l’équipe de football idéale

Avec la période de transfert hivernale qui approche et les changements d’entraineur qui se succèdent, les supporters parlent des rumeurs de transferts et font déjà des paris sur les prochaines recrues qui signeront au mois de janvier. Changer son effectif n’est pas sans risque, nous avons regardé dans le passé pour en tirer les leçons que les entraineurs et directeurs sportifs réussissent leur marché d’hiver à la mi-saison.

Nous avons analysé les dix dernières périodes de transfert dans les cinq grands championnats européens afin de donner plusieurs conseils pour les clubs aux deux extrémités du classement pour construire une équipe de football idéale.

1 Pour gagner des titres, il faut des joueurs sud-américains

La première statistique qui saute aux yeux a été que dans tous les effectifs des 50 champions à travers les plus grands championnats européens au moins un joueur sud-américain est titulaire dans l’équipe première. Au plus il y en a au mieux ça devient. Plus de la moitié d’entre les équipes ont au moins quatre sud-américains qui ont joué plus de 10 matchs en championnat.

2 L’expérience est plus importante que la jeunesse dans le haut de tableau

Les supporters critiquent souvent les choix de l’entraineur qui ne font pas assez jouer les jeunes, mais en réalité, il est très compliqué de gagner avec une équipe de jeunes. Seulement une équipe championne sur huit dans les dix dernières années a eu trois joueurs ou plus âgés de moins de 21 ans en tant que titulaire de l’équipe ; alors que le chiffre monte à un sur trois pour les équipes classées troisième ou quatrième.

Pendant ce temps-là, plus de la moitié des équipes finissant champion ou vice-champion possèdent au moins trois titulaires âgés de plus de 30 ans ; une fois de plus à comparer avec un tiers pour les équipes du top quatre. Cela met en perspective par exemple, l’inhabilité de Tottenham à réussir le sprint final lors des deux dernières saisons. Aucune autre équipe n’a laissé autant sa chance à des jeunes pépites au dépend de vieux briscard.

3 Cependant, l’expérience ne fait pas tout en bas de classement

La situation s’inverse pour les équipes qui luttent pour ne pas descendre avec les chances de maintien qui diminue en proportion avec le nombre de joueurs âgés de plus de 30 ans dans le groupe professionnel. Près de deux tiers des équipes qui terminent dans les six dernières places avec un maximum d’un joueur de plus de trente ans ont survécu ; mais celles avec deux joueurs dans ce cas ou plus ont bien moins de chance de se maintenir et cela empire avec les plus vieilles équipes.

Cette donnée se vérifiera-t-elle avec Everton et Bournemouth qui alignent plus de quatre joueurs de plus de 30 ans cette saison alors que dans le même temps Burnley et Swansea ont seulement un joueur âgé et titulaire dans leur équipe?

4 Les étrangers peuvent vous sortir du pétrin

Malheureusement pour les jeunes joueurs, la recette pour se maintenir n’est pas aussi simple que de donner du temps de jeu aux jeunes pépites du club. Une donnée plus fiable semble être la signature de joueur étranger qui ont un meilleur taux de réussite lorsqu’il s’agit de maintenir l’équipe dans la meilleure division nationale.

Les équipes qui finissent dans le top six en bas de classement avec au moins trois quart de joueurs étrangers se sont maintenus dans 72% des cas, alors que celles qui comptent sur les talents domestiques ne se sont maintenues qu’à 42%

Une fois de plus, les signes sont plutôt négatifs pour Everton et Bournemouth qui ont de nombreux joueurs anglais alors que des équipes comme Stoke City, Crystal Palace ou West Ham font plus confiance à des joueurs étrangers.

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