Chapo : La Ligue des nations tout juste achevée, les joueurs du PSG se retrouvent pour préparer la Coupe du monde des clubs. Un dernier coup de collier avant de pouvoir souffler physiquement et mentalement… mais pas pour longtemps.
Une Coupe du monde des clubs qui raccourcit l’été parisien
Le mois de juillet pointe le bout de son nez, et avec lui le parfum des vacances. Enfin, pas pour tout le monde. La nouvelle Coupe du monde des clubs, qui s’ouvre le 14 juin, bouleverse le calendrier habituel. Le Paris Saint-Germain fait partie des 32 équipes qui seront aux États-Unis pour ce tournoi, sur lequel mise beaucoup la FIFA. L’aboutissement d’une saison historiquement longue et éreintante pour les champions d’Europe.
Plus de 70 matchs pour certains joueurs du PSG
Ousmane Dembélé, Désiré Doué et leur bande ont poussé le curseur au maximum en allant au bout de toutes les compétitions où ils étaient engagés. Vainqueurs du Trophée des champions, de la Ligue 1, de la Coupe de France et de la Ligue des champions, ils ont déjà disputé 58 matchs en club cette saison. Il y en aura minimum 61 avec la Coupe du monde des clubs, et potentiellement 65 si les champions d’Europe atteignent la finale.
Le compteur de Bradley Barcola affiche 67 rencontres. Il devrait logiquement dépasser les 70 matchs joués entre le 16 août 2024 et le 13 juillet 2025. Soit plus de six matchs par mois pendant onze mois. Un rythme démentiel. Le Français ne reste pas le seul que l’effectif parisien sollicite fortement, à l’image de Fabian Ruiz, que la sélection espagnole considère comme un titulaire indiscutable et qui a disputé 64 matchs cette saison (4 197 minutes de jeu), ou de Willian Pacho, qui, en plus, a multiplié les aller-retour en Amérique du Sud pour représenter l’Équateur. Le défenseur flirte avec les 5 000 minutes de jeu cette saison.
PSG : un petit mois entre la Coupe du monde des clubs et la nouvelle saison ?
La fenêtre internationale est à peine achevée que les Parisiens ont déjà retrouvé leur club. Le PSG est attendu à Los Angeles pour défier l’Atlético de Madrid le 15 juin. Il enchaînera contre Botafogo (19 juin), puis défiera Seattle (23 juin). On peut envisager que l’aventure continue avec un huitième de finale à Philadelphie ou Atlanta, et pourquoi pas un parcours jusqu’à la finale, le 13 juillet, à New York. Un mois plus tard, déjà, il faudra remettre le bleu de chauffe contre Tottenham pour la Supercoupe de l’UEFA (13 août).
Le règlement impose trois semaines de vacances, qui ne seront pas de trop pour digérer cette saison gargantuesque. Surtout que la suivante sera elle aussi particulièrement éprouvante, avec la Coupe du monde à l’horizon. Le retour à l’entraînement dépendra du parcours du PSG au Mondial des clubs. Les joueurs de Luis Enrique reprendront le 4 août s’ils atteignent la finale, un peu plus tôt s’ils s’arrêtent avant.
Une premier break en mai pour Hakimi & cie
Le club de la capitale a néanmoins préparé son affaire. Il a déjà demandé le report de son match de la première journée de Ligue 1, programmée entre le 8 et le 10 août, pour optimiser sa préparation estivale, aussi courte soit-elle. Il faut s’attendre à ce que tous les joueurs ne reprennent pas en même temps, et que les Titis aient leur chance en tout début de saison, le temps que les cadres relancent la machine.
Certains chanceux ont déjà pu partir en vacances en mai. Le PSG avait délibérément laissé Gianluigi Donnarumma, Achraf Hakimi, Marquinhos, Willian Pacho, Nuno Mendes, Fabian Ruiz et Vitinha au repos contre Montpellier pour leur donner six jours de coupure après la demi-finale retour contre Arsenal. Le reste du groupe avait profiter d’un break de trois jours. Khvicha Kvaratskhelia a aussi rechargé les batteries en ce début du mois de juin puisque son sélectionneur Willy Sagnol ne l’a pas convoqué pour qu’il puisse se requinquer. Il en a notamment profité pour passer du temps à Cannes. Les montures parisiennes ont été intelligemment ménagées, dans la mesure de ce qui était possible. Le staff médical a lui aussi intérêt à profiter de ses vacances : après une telle saison, il aura un rôle majeur pour réduire les risques de blessures.